Syrah
Messages : 12 Date d'inscription : 04/02/2009 Age : 31 Localisation : Quelque part ailleurs...
| Sujet: Un nouveau départ [répondre dans le RP à la plage] Lun 9 Fév - 17:24 | |
| Syrah se tenait près de la porte d'entrée de la vieille soigneuse qui l'avait recueillie il y a neuf ans. Celle-ci regardait sa protégée d'un oeil humide. Syrah annonça alors :"Merci pour tout ce que tu as fais, Frain. Je t'en serais éternellement reconnaissante. Mais je ne peux plus rester ici, tu comprend. Je veux voyager, découvrir le monde... M'éloigner de cet endroit qui me rappel trop de souvenirs douloureux." En effet, c'est à quelques battements de nageoir que se situait son ancienne maison où sa mère était morte il y a neuf ans, suite à une maladie. Syrah avait été adoptée par la soigneuse qui s'était occupée de sa mère, Opaline, avant que celle-ci ne décède. Syrah était restée avec la vieille sirène n'ayant nulle part d'autre où aller et étant trop jeune pour partir. Mais maintenant, la petite Syrah avait grandit et était devenue une belle Sirène qui désirait partir afin de découvrir le monde et s'éloignait de cet endroit qui lui rappelait tant de mauvais souvenirs... comme de bons d'ailleurs. En effet, elle se souvenait des après-midi passaient avec sa mère à cuisiner, à s'amuser, à discuter... mais aussi des regards méchants que lui lançait certains Sirins et Sirènes à cause de ses oreilles pointues. Ces oreilles pointues l'a rendait différentes des autres qui l'a regardés de haut et semblaient la mépriser. Syrah n'avait jamais très bien compris pourquoi elle possédait ces oreilles ni pourquoi tout le monde semblait la haïr à cause de ces dernières. Lorsqu'elle avait questionné sa mère à leurs propos, celle-ci avait répondu d'un ton gaie et enjoué :"Ces oreilles montrent que tu es une Sirène exceptionnelle. Elle sont drôlement belles tu sais... Je suis persuadée que c'est un cadeau des Dieux et qu'elles t'ammèneront à faire de grandes et belle choses." Mais Syrah voyait bien que sa mère lui cachait des choses car son regard était triste et nostalgique. Alors elle embrayée toujours sur des questions à propos de son père. Comment s'appelait-il ? A quoi ressemblait-il ? Où était-il ? Que faisait-il ? Pourquoi était-il parti ? Mais sa mère n'avait jamais répondut qu'à une seule question :"Il s'appelait Kyar. Mais ce n'est pas le moment de parler de ça Syrah. Vient, il faut allez préparer le repas maintenant." Sa mère trouvait toujours un moyen d'interrompre ou de dévier la conversation. Mais la petite Syrah ne s'en était jamais vraiment rendu compte car elle était encore petite à l'époque. Mais aujourd'hui, avec le recul, elle s'appercevait que sa mère ne lui avait jamais parlé de son père. C'était comme si elle gardait un secret à son propos. Un secret qu'elle ne souhaitait pas dévoiler à sa fille. Mais Syrah comptait élucider se mystère qui entouré ses origines. Elle voulait savoir qui était son père. C'était l'une des raisons pour laquelle elle partait, mais qu'elle n'avait pas mentionnée à Frain. Celle-ci était une vieille sirène usée et fatiguée par le temps. Syrah ne voulait pas lui faire de peine et elle savait qu'en partant, elle blesserait sa tutrice qui avait toujours était bonne et douce avec elle. Mais Syrah se sentait obligée de partir. Ici, elle était opressée, éttouffée... Il fallait qu'elle parte, qu'elle découvre d'autres choses. Elle voulait découvrir le monde, vivre par elle même... Elle avait très envies de se rendre dans le monde qui se trouvait à la surface, à l'air libre. Comment cela faisait-il de sentir le vent sur sa peau, sur son visage, jouer dans ses cheveux... ? Et puis, elle avait sa quête : découvrir qui et où vit son père. Elle espérait bien le découvrir et pourquoi pas le rencontrer. Mais par où commencer à chercher ? L'Océan était tellement vaste. Vivait-il vraiment sous l'Océan ? Il pourrait tout aussi bien vivre sur Terre. Et si elle tenait cette envie, d'explorer le monde de surface, de son père ? Syrah revint brusquement à la réalité lorsqu'elle sentit le contact du corps de Frain qui venait de la serrer dans ses bras en larme. Syrah, peu habituée à ce genre d'affection, tapota maladroitement le dos de la Sirène. Celle-ci serra un peu plus fort sa protégée et l'a relacha en se reculant. Elle regarda la belle et fière sirène qui se tenait devant elle, d'un air déterminé. Alors, la vieille sirène comprit qu'elle ne partait pas uniquement par soif de découverte du monde mais aussi pour une raison personnelle. La soigneuse, connaissant bien Syrah, savait que celle-ci n'avait jamais connu son père. Syrah n'avait aucunes idées de ce qu'elle trouverait en-dehors de l'Océan ni des êtres qui vivaient à la surface. Elle avait grandit et mûrit vite lorsque sa mére était morte mais elle n'avait pas pour autant les connaissances qu'il lui fallait pour entreprendre ce voyage. Elle était passée d'une enfant insouciante à une enfant qui avait comprit certaines choses plus vite que prévut. Elle ne connaissait quasiment rien du monde en surface, n'y étant jamais allée, mais elle était irrévocablement attirée par ce monde. Mais Frain, elle, savait ce que la jeune sirène trouverait en surface. Elle faisait parti des plus anciennes sirènes de tout l'Océan et elle avait déjà voyagée sur la Terre. Et elle savait depuis la naissance de Syrah, rien qu'en appercevant ses oreilles, de quelle race appartenait son père. Mais elle n'avait jamais dit à Opaline qu'elle avait devinait son secret et ne l'avait pas dit à Syrah non plus lorsque sa mère était morte. Elle l'avait simplement recueillit, sachant que personne d'autre n'accepterait de s'occupée de cette petite sirène aux oreilles pointues. Peu de sirènes avaient devinées ce que les oreilles de Syrah signifiaient. En faite, Frain pensait être la seule. En effet, son père ne pouvait être qu'un Elfe de Sang ! Frain ne savait pas quoi faire. Devait-elle l'avouer à Syrah ou la laisser dans l'ignorance ? Toutes les Sirènes savaient que tomber amoureux du sexe opposé d'une autre race était très mal vue. Frain demanda :"Que vas-tu faire maintenant ? Où comptes-tu aller ? - Je vais tout d'abord explorer l'Ocean... - Tu vas rechercher ton père, c'est cela ?" Etonnée que la soigneuse est devinée ses intentions, Syrah hocha la tête, sans pouvoir pronnoncer un mot. Alors Frain poursuivit :"Je connais le secret de ta mère. Je sais qui est ton père ou du moins, de quelle race appartenait-il..." Syrah ne croyait pas ses oreilles. Cette vieille femme connaissait le secret de sa mère et ne le lui avait jamais rien dit ? Une bouffée de colère lui monta au visage. Elle essaya de sa calmer et articula difficilement se retenant de crier : "Vous saviiez qui était mon père et vous ne me l'avez jamais dit ?!" Et soudain elle se rendit compte de l'absurdité de ses paroles. Sa mère non plus ne lui avait pas dit qui était son père. Pourquoi est-ce que Frain le lui aurait dit alors ? La colère de Syrah tomba presque aussitôt. Frain répondit :
"Non, je ne te l'ai jamais dit... Je savais que ta mère non plus ne te l'avait pas révéler... J'ai préférer donc suivre son exemple. Mais je pense que tu as le droit de savoir désormais. Tu es une jeune sirène maintenant... Tu peux comprendre... Et puis, j'ai conscience qu'il est le seul parent qui te reste." Syrah crut que la soigneuse n'arriverait jamais à lui donner la réponse. Elle se perdit encore quelques instants dans des excuses, des remords, des doutes et autres sentiments avant de lâcher enfin l'information qui intéressait tant Syrah :"Ton père est un Elfe de Sang." Syrah ne réagit pas tout de suite. Un Elfe de Sang ? Ele n'en avait jamais entendue parler. Elle se rendit alors compte qu'elle n'avait auncune connaissance sur le monde en surface. Donc son père vivait bel et bien sur Terre. Syrah ne savait plus si elle était soulagée, contente, déçut, triste, apeurée... Elle ne savait qu'une seule chose. Son père était de la race des Elfes de Sang - elle ne savait même pas à quoi ils ressemblaient-, il vivait sur Terre et se nommait Kyar. Devinant que Frain lui avait dit tout ce qu'elle savait, elle l'a remercia, lui souria le plus chaleureusement qu'elle put et lui dit adieu. Elle passa la porte et nagea longuement et rapidement en direction de la surface, son sac contenant un peu d'eau et de nourriture en bandoulière. *** Pendant qu'elle progressait à vive allure vers la surface, elle se remémora un soir où sa mère l'avait ammenée pour la première et dernière fois à la surface. Syrah n'avait alors que cinq ans mais se souvenir était resté gravé dans sa mémoire comme si cela c'était passé hier. Elle se souvenait du vent frais qui avait ravivé son esprit fatigué après ce long voyage pour une petite sirène de cinq ans. Elle revoyait sa nageoir se transformer en deux belles jambes, fines et maladroites. La sensation était bizarre mais assez marrante. Sa mère lui avait alors expliquée que toutes les sirènes, une fois leur queue sèche, voyait celle-ci se transformer en jambes. Et lorsqu'elles entraient à nouveau en contact avec l'eau, ces jambes redevaient une nageoir. Syrah se demandait comment elle allait réagir onze ans plus tard.Lorsqu'elle apperçut une curieuse lumière se reflettant dans l'eau, elle sut qu'elle était presque arrivée à la surface et acceléra l'allure. Soudain, elle ne sentit plus le contact de l'eau sur sa peau mais quelque chose de frais et invisible. Elle venait de se propulser hors de l'eau grâce à sa puissante nageoir. Syrah distingua un endroit jaune à quelques mètres d'elle. Elle en conclut que c'était la terre. Elle replongea dans l'eau et avança vers l'étendue jaune. Lorsqu'elle y arriva, elle fut émerveillée par les arbres qui s'étendaient à perte de vue. Elle ne se souvenait pas d'avoir vu de telle chose il y a onze ans. Elle continua sa progression en se tortillant sur la plage.*C'est vraiment pas pratique du tout, cette queue, sur la terre...*Au moment même où Syrah pensait cela, elle sentit une douce châleure se propageait tout le long de sa nageoir ainsi que de petits picotements. Lorqu'elle se retourna pour voir ce qu'il se passait, elle possédait deux jambes sous une longue jupe violette à la place de sa queue aux écailles violettes-roses. Elle sourit et bougea ses nouvelles jambes qui étaient parcouruent de fourmis. Elle tenta de se lever en s'aidant de ses mains. Ses jambes tremblèrent dangereusement sous elle mais elles tinrent le coups et réussirent à la soutenir. Elle marcha doucement en tanguant un peu et s'approcha d'un arbre. Elle le toucha, curieuse. C'était rugeux mais solide. Elle s'appuya contre et s'assit. Elle ouvrit son sac et y prit de quoi manger, en attendant que les fourmis de ses jambes passent.[Répondre dans le RP à la "Plage" => "A l'air libre, sur terre."] | |
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